Fédération des Yvelines du PCF

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Pas de revalorisation du SMIC au 1 juillet 2011 : Indignons-nous
 
 

Le PCF lance une grande campagne contre la vie chère  et pour l'augmentation générale des salaires.

Augmentons les salaires, pas les actionnaires.

Augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux, avec un salaire minimum porté tout de suite à 1 600 € brut. Une contribution immédiate des grandes fortunes, via un renforcement de l'ISF, pour redonner à l'État les moyens de conserver et créer des emplois utiles dans l'éducation, la santé, la police. La création d'une sécurisation de l'emploi et de la formation.

Bloquons les prix et les loyers. 

Bloquer les prix de l'énergie (gaz, électricité, essence) et d'un ensemble de bien de1ère nécessité.

Bloquer les loyers et en limiter le montant à un maximum de 20 % des revenus des familles.

Taxons les profits et la spéculation :

Taxer les revenus financiers des entreprises, supprimer les 30 milliards d'exonérations des cotisations patronales, créer un pôle public bancaire.

 

 

Le PCF lance une grande campagne contre la vie chère et pour l'augmentation générale des salaires.

Malgré une hausse des prix annoncée par l'INSEE de 1,9% fin mai, il n'est toujours pas question pour François Fillon d'augmenter le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance (SMIC). «Ce serait une faute économique qui jouerait contre l'emploi» explique-t-il Et pourtant, la crise est toujours là. Les prix de l'énergie, de l'alimentation, des loyers, des mutuelles... ne cessent d'augmenter créant une inégalité toujours plus présente entre les responsables de la crise qui continuent à s'enrichir et les salariés qui tentent de survivre dans une vie de plus en plus dure.

  •  Un coup de pouce au SMIC, c'est indispensable
Alors que les prix flambent, que le pouvoir d'achat est une préoccupation majeure pour les familles, le Gouvernement refuse aux 3 millions de Smicards la moindre augmentation « Ce refus du gouvernement d'accorder un coup de pouce au SMIC est totalement scandaleux» a déclaré Pierre Laurent secrétaire national du Parti Communiste Français. Personne ne vit dans son quotidien une hausse de prix inférieure à 2%. C'est un mensonge d'État contredit par la vie dans une crise de plus en plus dure ! Et cette injustice sociale pèse terriblement sur les ménages modestes, jeunes ou monoparentaux : les dépenses dites contraintes (loyer, eau, électricité, gaz, frais d'assurances, télécommunications, transports ou santé) augmentent plus vite que la moyenne des prix. Elles peuvent représenter jusqu'au 3/4 du budget des ménage. 8 millions de français vivent sous le seuil de pauvreté et plus de 2 millions de personnes vivent dans un ménage pauvre dont le chef de famille dispose d'un emploi. Nous proposons une vraie revalorisation du SMIC au 1er juillet tenant compte de l'explosion des prix : le porter à 1 600 euros bruts par mois avec répercussion de cette augmentation sur l'ensemble des salaires de l'ouvrier à l'ingénieur. Le SMIC étant le salaire minimum pour un salarié sans qualification il doit être appliqué dans toutes les grilles de la Fonction Publique et pour toutes les branches du Privé. 
  • Le SMIC n'est pas l'ennemi des salaires et de l'emploi   
Le patronat et le gouvernement, complices, s'entendent pour faire baisser le prix de la force du travail. Cela se traduit par une smicardisation toujours plus grande des salariés en particulier les femmes, et par le non paiement des qualifications. 50% des français gagnent moins de 1 580 euros par mois  Alors que les actionnaires se savent, le MEDEF refuse d'ouvrir des négociations annuelles dans les entreprises.  Les milliards d'euros d'exonérations et d'allégements de charges sociales accordés sans contreparties aux employeurs alimentent ce système de trappe è bas salaires et fragilisent la protection sociale et la retraite. La bataille pour le SMIC est un des piliers pour le retour de la croissance. C'est la base de la reconnaissance des qualifications et un repère social dans la société en termes de niveau de vie pour les retraités, les privés d'emploi et les bénéficiaires des minima sociaux. Il faut travailler à une plus juste répartition des richesses.  Favoriser la croissance en développant une politique de progrès social et le plein emploi.