Fédération des Yvelines du PCF

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Hausse des prix, gel des salaires et baisse du niveau de vie ! Gaz, électricité, logement, matière première. Face aux mesures d'austérité, des milliers de français ne semblent plus pouvoir subvenir à leurs besoins élémentaires. Les tentatives du gouvernement pour masquer la réalité sont bien nombreuses ... et tellement frileuses : du "panier des essentiels" de Frédéric Lefèbvre à la prime de 1000 euros de Nicolas Sarkosy. Il est bien beau le "président du pouvoir d'achat" ! Mais personne n'est dupe. Car dans ces dérives des marchés et de la spéculation, les prix flambent en même temps que les salaires des actionnaires. Et ils laissent derrière eux des millions de français face à des mesures d'austérité draconiennes.   Ce dossier se propose de revenir sur le pouvoir d'achat. Il dénonce le caractère  insuffisant et inégal des propositions du gouvernement en la matière et ouvre les portes sur les solutions du front de gauche.

L'argumentaire - campagne Front uni contre la vie chère

A l'heure où la précarité explose, où la dégradation salariale touche une immense majorité des salariés et où les retraités voient leur pouvoir d'achat en perpétuel recul, finir les fins de mois devient de plus en plus difficile pour un nombre sans cesse plus important de ménages.

Avec cette campagne nous voulons dénoncer la situation insupportable imposée à notre peuple et avancer un grand nombre de propositions immédiates ou de moyen terme pour mettre en œuvre d'autres choix. 

Quand les grands médias ne s'intéressent qu'à la scénarisation de 2012, nous voulons mettre au cœur du débat politique la question sociale.

 

Ensemble nous exigeons :

  • D'augmenter les salaires, pas les actionnaires. Une sensible augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux, avec un salaire minimum porté tout de suite à 1600 euros brut. Une contribution immédiate des grandes fortunes, via un renforcement de l'ISF, pour redonner à l'État les moyens de conserver et créer des emplois utiles dans l'éducation, la santé, la police. La création d'une sécurisation de l'emploi et de la formation.

 

  • De bloquer les prix et les loyers. Bloquer les prix de l'énergie (gaz, électricité, essence) et d'un ensemble de bien de 1ère nécessité. Bloquer les loyers et en limiter le montant à un maximum de 20% des revenus des familles.

 

  • De taxer les profits et la spéculations : Taxer les revenus financiers des entreprises, supprimer les 30 milliards d'exonérations des cotisations patronales, créer un pôle public bancaire.

La hausse des prix : Etat des lieux depuis juin 2010 : éléctricité, SNCF, gaz, immobilier et ça continu !

Électricité : une Hausse des prix « inéluctable » (juin 2010) Sur le front de l’électricité, aussi, le pire est à venir. Hier, le directeur exécutif d’EDF a déclaré qu’une hausse des prix était « inéluctable ». Il s’agit, selon Pierre Lederer, de financer la «maintenance des moyens de production », l’entretien des réacteurs nucléaire, la « mise à niveau des réseaux» électriques et, enfin, le « développement des énergies renouvelables ». Il a indiqué qu’EDF allait investir plus de 2 milliards d’euros par an dans le nucléaire dans les années à venir (hors prolongation de la durée de vie des réacteurs), contre 500 millions d’euros par an dans les années passées. Il y a un an, l’ancien PDG d’EDF, Pierre Gadonneix avait réclamé une hausse de 20 % des tarifs de l’électricité en trois ans. Dans le cadre du projet de réforme du marché de l’électricité, en cours d’examen au Parlement, les prix de l’électricité pourraient augmenter de 11,4 % puis de 3,5 % par an, soit de 25 % d’ici à 2015, a estimé récemment la Commission de régulation de l’énergie, dans des hypothèses de travail. Le redécollage des prix de l’immobilier plante les ménages (juillet 2010)   Les prix de l’immobilier ancien ont connu une envolée de 8,5% en un an. Cependant la conjoncture économique actuelle devrait vraisemblablement limiter la hausse de l’immobilier à 6%.Cette hausse des prix pour le vétuste résulte de différents facteurs. Le secteur de l’immobilier en général a connu une hausse importante. Les prix des appartements neufs ont par exemple bondi de 6,8% au premier semestre 2010 par rapport au même semestre en 2009. Par ailleurs les logements neufs se faisant de plus en plus rares, l’immobilier ancien constitue la seule alternative.La ville de Paris est particulièrement touchée, l’augmentation des prix a atteint 15% en un an. Century 21, agence immobilière française, indique que l’immobilier ancien a atteint une valeur de 7079 euros au mètre carré ce qui constitue un record. Cette hausse des prix du logement restreint la clientèle aux catégories socio-professionnelles les plus riches et aux retraités. Les conséquences sont directes; d’après une étude réalisée conjointement par le Crédit Foncier et l’Université ParisDauphine moins d’un ménage francilien sur trois est éligible à l’achat d’un logement correspondant à leurs besoins. De plus Century 21 indique qu’avec la loi Boutin « les conditions d'accès au logement sont devenues plus difficiles, notamment pour les faibles revenus ».De leur côté les analystes observent un retour du marché immobilier au niveau de 2008. Selon le journal Les Echos le dynamisme actuel des ventes dans le secteur et la forte hausse des prix de l’immobilier ferment « la parenthèse de la crise immobilière ».     SNCF : le gouvernement favorable à une hausse des prix des billets (décembre 2010)   Le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, s'est dit samedi sur Europe 1 favorable à une hausse "tout à fait raisonnable" des prix des billets de trains tenant compte de l'inflation pour l'entretien de certaines lignes ferroviaires.   Gaz : le prix explose au 1er avril (avril 2011) Les tarifs du gaz naturel vont augmenter de 5,2% au 1er avril, a annoncé la Commission de régulation de l'énergie (CRE) lundi, portant l'augmentation des prix à plus de 20% depuis un an et plus de 60% depuis 2005. A la suite d'une demande du groupe de GDF Suez, le "gendarme de l'énergie" a approuvé une "hausse moyenne des tarifs de vente de 0,245 centime d'euros par kilowattheure", soit 5,2% en moyenne. Pour les 6,1 millions de consommateurs ayant un chauffage individuel au gaz, la hausse sera de 4,9%, précise la CRE. L'augmentation des prix avait été annoncée dès février par Le Figaropuis confirmée par le ministre de l'Energie Eric Besson le 1er mars. "Cette hausse de 5% ne génère aucune marge supplémentaire pour le fournisseur (GDF Suez) : elle permet seulement de couvrir la hausse des coûts d'approvisionnement de notre pays en gaz", avait alors justifié M. Besson. Selon un communiqué du PCF, "ce nouveau coup de poignard contre le pouvoir d'achat est insupportable !" La facture va augmenter en moyenne de 6,7 euros par an pour les ménages abonnés au gaz pour la cuisson, de 14 euros pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson et l'eau chaude et de 50 euros par an pour les foyers qui se chauffent aussi au gaz. "C'est une hausse vraiment très lourde", a réagi Caroline Keller, de l'association de consommateurs UFC Que Choisir. "Depuis un an, la facture des ménages chauffés au gaz a augmenté de 200 euros", a-t-elle souligné. Depuis juillet 2005, les tarifs du gaz naturel ont augmenté de 61%. Sur la seule année écoulée, la hausse des prix s'élève à 21%. Quelque 88% des 10,7 millions de foyers abonnés au gaz sont assujettis aux tarifs réglementés. Ces tarifs, réévalués en principe tous les trois mois, évoluent en fonction d'une formule mathématique complexe fixée par arrêté ministériel. Depuis début 2010, ce n'est plus le gouvernement qui propose les hausses ou les baisses de tarifs. C'est le groupe d'énergie GDF Suez, détenu à 35% par l'Etat, qui en prend l'initiative. La Commission de régulation de l'énergie vérifie ensuite que les mouvements tarifaires réclamés par l'ex Gaz de France sont conformes à la formule de calcul des prix, qui est censée refléter l'évolution du coût du gaz importé par la France. La hausse des prix du gaz intervient dans un contexte de renchérissement général des prix de l'énergie. Depuis un an, les prix de l'énergie ont flambé de 15%, dans le sillage de la hausse des prix du pétrole brut, selon les chiffres de l'Insee pour le mois de février. Les prix des carburants, qui ont atteint un niveau record à la pompe pour l'essence, ont augmenté de 17,3% sur un an, selon l'Institut. Quant au prix de l’électricité, il a augmenté de 6,4% depuis un an, après deux hausses consécutives en août et janvier. Et EDF réclame une hausse de plus de 30% des tarifs d'ici à 2015, dans le cadre de la libéralisation du marché de l'électricité, selon un document dévoilé par Les Echos la semaine dernière.   Articles issus de l'humanite.fr

 

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le 11 May 2011

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