A l'heure où la précarité explose, où la dégradation salariale touche une immense majorité des salariés et où les retraités voient leur pouvoir d'achat en perpétuel recul, finir les fins de mois devient de plus en plus difficile pour un nombre sans cesse plus important de ménages.
Avec cette campagne nous voulons dénoncer la situation insupportable imposée à notre peuple et avancer un grand nombre de propositions immédiates ou de moyen terme pour mettre en œuvre d'autres choix.
Quand les grands médias ne s'intéressent qu'à la scénarisation de 2012, nous voulons mettre au cœur du débat politique la question sociale.
Ensemble nous exigeons :
- D'augmenter les salaires, pas les actionnaires. Une sensible augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux, avec un salaire minimum porté tout de suite à 1600 euros brut. Une contribution immédiate des grandes fortunes, via un renforcement de l'ISF, pour redonner à l'État les moyens de conserver et créer des emplois utiles dans l'éducation, la santé, la police. La création d'une sécurisation de l'emploi et de la formation.
- De bloquer les prix et les loyers. Bloquer les prix de l'énergie (gaz, électricité, essence) et d'un ensemble de bien de 1ère nécessité. Bloquer les loyers et en limiter le montant à un maximum de 20% des revenus des familles.
- De taxer les profits et la spéculations : Taxer les revenus financiers des entreprises, supprimer les 30 milliards d'exonérations des cotisations patronales, créer un pôle public bancaire.