le 08 octobre 2017
le 04 octobre 2017
le 02 octobre 2017
Majorité municipale: Paris n'est pas Macronpatible!
Depuis trois ans, la majorité municipale agit au service des Parisien-ne-s. Si beaucoup d'exigences restent encore à satisfaire, les communistes se félicitent des nombreuses avancées obtenues sous leur impulsion en matière de logement social, d'alimentation avec la création d'halles alimentaires de proximité, de programmation d'équipements publics dans les quartiers populaires, d'égalité femmes-hommes et de lutte contre les discriminations ou encore d'emploi avec le label «Fabriqué à Paris» qui vient de voir le jour.
Avec l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, avec un nombre important de parlementaires LREM à Paris, cette politique de gauche ambitieuse est menacée. Loi travail, hausse de la CSG, baisse des APL et des dotations aux collectivités territoriales sur la base d’une contractualisation avec l’État, réforme de la métropole, fiscalité favorable aux plus riches… toutes ces mesures gouvernementales s'opposent à la politique que nous menons dans la capitale. Deux visions de Paris se font face: alors que le Président veut faire de Paris une ville pour les riches, tournée vers la finance internationale, les grandes banques et les actionnaires et encourage l’uberisation des activités, notre politique municipale promeut une ville où tout un chacun peut vivre, travailler dans de bonnes conditions et accéder à un service public de haute qualité que l’on soit ouvrier-e, employé-e, étudiant-e, enseignant-e, artisan ou cadre. Paris n'est pas Macronpatible!
Devant la menace de voir nos efforts politiques ruinés par l'offensive néolibérale du pouvoir, Paris doit réagir avec détermination au nom des intérêts des Parisiennes et des Parisiens. Vendredi prochain, à l'occasion du renouvellement de l’exécutif parisien, il n'est pas concevable pour les communistes qu'une clarification n'ait pas lieu. La majorité municipale, la Maire de Paris Anne Hidalgo en tête, doit réaffirmer notre engagement pris en commun en 2014 de «faire de Paris une ville moins chère, une ville où l'on vit mieux, une ville pour toutes et tous». Tout membre de la majorité municipale qui s'opposerait à ce cap politique n'aurait pas sa place dans l’exécutif municipal. Les communistes parisiens, pour leur part, ne transigeront pas avec leurs engagements.
Paris, le 2.10.2017
Igor Zamichiei
Secrétaire de la Fédération de Paris du PCF
le 01 octobre 2017
Le 32! Ciné du samedi 14 octobre 2017 à 18h00
«Octobre»
Un film de Sergueï Eisenstein, 1927
Présentation et débat animés par François Albera, historien du cinéma
Le 32! Ciné est un ciné-club, affilié à Inter Film, voulant partager avec tous l’amour du cinéma, sans barrière financière (cotisation libre à chaque séance, et adhésion annuelle proposée à partir de 3€).
http://le32cine.strikingly.com/
Contact: le32cine@gmail.com
32 rue Saint-Yves 75014 Paris
Métro Alésia ou bus 62 arrêt Alésia-Tombe Issoire, ou bus La Traverse à Alésia côté Crédit agricole descendre à arrêt Le Douanier Rousseau 3’ plus tard
le 27 septembre 2017
Le projet de budget 2018 est une des pièces maîtresses de la panoplie déployée à partir des ordonnances sur le droit du travail pour casser le modèle social français. L'objectif est triple : baisser le « coût du travail » au lieu de s'attaquer au coût du capital, baisser les prélèvements obligatoires finançant les services publics pour laisser s'envoler les prélèvements financiers, et satisfaire ainsi aux conditions exigées par la Bundesbank, Berlin et la BCE.
Il prend aux couches populaires (hausse de la CSG et des taxes sur la consommation, baisse de l'APL,rationnement supplémentaire des services publics). Il multiplie les cadeaux aux détenteurs des capitaux (baisse/suppression de l'ISF, réduction de l'IS, plafonnement de l'imposition des revenus du capital). Il transforme en profondeur la structure des prélèvements fiscaux et sociaux avec pour cibles prioritaires la protection sociale et les collectivités territoriales. Ses choix de suppression de la taxe d'habitation et de basculement de points de cotisations sociales vers l'impôt (CSG) traduisent une volonté de mise sous tutelle de l’État des collectivités territoriales et de déresponsabilisation accrus des entreprises au plan social et territorial.
D'autres choix sont indispensables comme le révèlent les mobilisations sociales en cours: relance de la dépense publique pour développer tous les services publics au lieu de privilégier les interventions militaires et le maintien de l'ordre ; promouvoir un statut des fonctionnaires rénové au lieu d'en réduire le nombre (- 120000 en 5 ans) ; sécuriser l'emploi et le progrès des qualifications pour tous avec un nouveau rôle pour la formation. Utiliser les fonds publics comme levier d'une nouvelle orientation du crédit bancaire.
Il faut une réforme profonde de la fiscalité des entreprises. Elle passe par un impôt sur les société modulé selon des critères sociaux et environnementaux, un impôt local sur leur capital, un ISF modulé intégrant les biens professionnels. Face aux énormes besoins de financements, la France, plutôt que de céder nos fleurons industriels aux multinationales qui dominent l'Europe, doit agir auprès de Bruxelles pour demander la création d'un Fonds de développement économique, social et écologique européen financé par la création monétaire de la BCE.
le 25 septembre 2017
8,5 millions de pauvres (+800.000 en 4 ans), 12 millions de personnes fragilisées par leur logement, 10 millions de personnes au chômage ou en situation de sous-emploi… Dans une telle situation la politique d'Emmanuel Macron est indécente et inacceptable, qu'il s'agisse de la baisse de 5 euros de l'APL, de la nouvelle loi travail qui va faciliter les licenciements et dégrader les conditions de travail ou de la réforme de l'ISF qui est un cadeau de 3 milliards aux amis du nouveau Président des riches !
Pour les communistes, l'heure est à combattre les mesures gouvernementales et à placer au cœur de l'alternative politique un nouveau projet de sécurité sociale qui repose sur trois piliers : étendre la protection sociale, gagner de nouveauxpouvoirs pour les travailleurs, libérer le travail du coût du capital.
Un nouveau projet de sécurité sociale, c'est :
Étendre la protection sociale :
Une sécurité d'emploi et de formation pour étendre la sécurité sociale au travail, à l'opposé de l'uberisation voulue par le pouvoir, avec la création d'un service public de l'emploi, profondément transformé, garantissant les revenus et les droits de chacun-e. Ce ne sont pas les actionnaires qu'il faut sécuriser mais les travailleurs, salariés comme indépendants !
La défense et le développement de la sécurité sociale avec la généralisation progressive de la prise en charge à 100 % pour tous les soins ;
Le développement des services publics, notamment des transports, de l'éducation, de la santé, de la culture. Cela suppose de remettre en cause l'austérité budgétaire et de mettre fin aux baisses de dotations aux collectivités locales.
Gagner de nouveaux pouvoirs dans nos entreprises pour en finir avec la toute puissance patronale qui ne vise qu'à augmenter la rentabilité de la production pour augmenter le profit des actionnaires. Nous voulons lui opposer un partage du pouvoir par les travailleurs dans de nouvelles coopératives de travail utiles aux besoins humains et à la protection de la planète.
Libérer le travail du coût du capital, c'est à dire des intérêts payés aux banques et des dividendes versés aux actionnaires. Ce n'est plus possible de laisser aux grandes banques privées un droit de vie ou de mort sur nous-mêmes ou les entreprises du pays ! Pour financer la réponse aux besoins humains, nous voulons des banques publiques au service de nos besoins, du développement de l'emploi de qualité et de projets écologiques.
le 24 septembre 2017
Cette élection a une valeur nationale. Avec 13 sénatrices, sénateurs élu-e-s sur les listes soutenues ou présentées par le PCF, le groupe CRC devient au Sénat le principal groupe d’opposition de gauche à la politique Macron. Ont été élu-e-s:
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF à Paris, Eliane Assassi, présidente du groupe CRC (Seine-Saint-Denis), Eric Bocquet (Nord), Dominique Watrin (Pas-de-Calais), Cécile Cukierman (Loire), Laurence Cohen (Val-de-Marne), Pascal Savoldelli (Val-de-Marne), Guillaume Gontard (Isère, DVG), Fabien Gay (Seine-Saint-Denis), Pierre Ouzoulias (Haut-de-Seine), Michelle Greaume (Nord). Ils siégeront avec Christine Prunaud (Côtes D’Armor) et Thierry Foucaud (Seine-Maritime), dont les sièges n’étaient pas renouvelables.
Les candidat-e-s présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF ont rassemblé bien au-delà de leur rang, les grand-e-s électeurs, électrices, qui sont issus pour l’essentiel du rapport de force des élections municipales de 2014. Sans surprise malheureusement la droite conserve donc la majorité au Sénat. La République en Marche est stoppée dans ses ambitions. Le FN ne gagne aucun élu.
A gauche, Europe Ecologie les verts n’a pas suffisamment d’élus pour constituer un groupe. La France Insoumise ne présentait pas de candidat. Le parti socialiste va continuer de vivre avec de nombreuses contradictions, certains soutenant le gouvernement, d’autres s’y opposant. Dans ces conditions, le groupe Communiste Républicain et Citoyen est le seul groupe d’opposition de gauche à Macron au Sénat. Il travaillera à rassembler le maximum de parlementaires de gauche face aux mauvais coups du gouvernement. Seul le groupe communiste, républicain et citoyen oppose au gouvernement une voix cohérente et combative, défendant des choix alternatifs aux logiques d’austérité. Demain, seul ce groupe, qui pourrait s’élargir à tous ceux et toutes celles qui veulent une opposition claire et porteuse de choix nouveaux, portera une telle voix au Sénat. Sans lui, le Sénat ne serait plus qu’une chambre de négociations entre la droite et le Président. Négociations qui ont un objectif : déconstruire le modèle social français et chercher les 3/5ème des parlementaires pour changer la Constitution en faveur de l’ultra_libéralisme.
Les 13 élu-e-s auront à cœur de porter haut et fort les aspirations de celles et ceux qui luttent contre les réformes Macron, pour la qualité des services publics, pour la création d’une COP21 contre l’évasion fiscale, pour d’autres choix environnementaux et écologistes, pour promouvoir l’action des collectivités territoriales et leurs politiques publiques, faire vivre la démocratie, contre la loi de l’argent et pour d’autres modèles économiques prenant en compte le programme l’Humain d’abord et la France en commun.
Les sénatrices et sénateurs communistes se mettent sans attendre à la disposition des collectivités, des syndicats, des associations de solidarité, culturelles, sportives, d’élu-e-s, des citoyens pour faire barrage dans l’unité aux mauvais coups, préparer des amendements, des textes de lois... Les communistes et les citoyens peuvent s’appuyer sur leurs élu-e-s pour poursuivre et amplifier les mobilisations contre la politique libérale et droitière de Macron et ouvrir l’espoir.
le 24 septembre 2017
Cycle de conférences sur la Grèce antique
La Grèce antique, pourquoi? Pour comprendre comment la philosophie et la pensée politique ont, dès leurs débuts, permis de construire et de mettre en question la démocratie, dans un mouvement dialectique constant.
Cela pourrait bien nous aider aujourd’hui à mieux penser la société contemporaine, ses rapports avec la démocratie et l'esprit critique comme outil pour réfléchir à un modèle alternatif à celui que nous connaissons.
La section du PCF de Paris 12e vous invite à un cycle de 3 conférences destinées à questionner quelques unes de ces catégories héritées des Grecs: liberté, justice, démocratie et citoyenneté.
Ces conférences seront animées par Bernard Dufour, helléniste, agrégé des lettres et ancien professeur en classes préparatoires.
Séance 3: L’idéal de la Liberté
Quand? Le jeudi 5 octobre 2017 à 19h
Où? Section du PCF Paris 12e, 56 rue du rendezvous
Métro: Nation ou Picpus
le 24 septembre 2017
Cycle de conférences sur la Grèce antique
La Grèce antique, pourquoi? Pour comprendre comment la philosophie et la pensée politique ont, dès leurs débuts, permis de construire et de mettre en question la démocratie, dans un mouvement dialectique constant.
Cela pourrait bien nous aider aujourd’hui à mieux penser la société contemporaine, ses rapports avec la démocratie et l'esprit critique comme outil pour réfléchir à un modèle alternatif à celui que nous connaissons.
La section du PCF de Paris 12e vous invite à un cycle de 3 conférences destinées à questionner quelques unes de ces catégories héritées des Grecs: liberté, justice, démocratie et citoyenneté.
Ces conférences seront animées par Bernard Dufour, helléniste, agrégé des lettres et ancien professeur en classes préparatoires.
Séance 2: Les crises de la Démocratie
Quand? Le jeudi 5 octobre 2017 à 19h
Où? Section du PCF Paris 12e, 56 rue du rendezvous
Métro: Nation ou Picpus
À VENIR
Séance 3: L’idéal de la Liberté Jeudi 12 octobre 2017 à 19h
le 24 septembre 2017
Cycle de conférences sur la Grèce antique
La Grèce antique, pourquoi? Pour comprendre comment la philosophie et la pensée politique ont, dès leurs débuts, permis de construire et de mettre en question la démocratie, dans un mouvement dialectique constant.
Cela pourrait bien nous aider aujourd’hui à mieux penser la société contemporaine, ses rapports avec la démocratie et l'esprit critique comme outil pour réfléchir à un modèle alternatif à celui que nous connaissons.
La section du PCF de Paris 12e vous invite à un cycle de 3 conférences destinées à questionner quelques unes de ces catégories héritées des Grecs: liberté, justice, démocratie et citoyenneté.
Ces conférences seront animées par Bernard Dufour, helléniste, agrégé des lettres et ancien professeur en classes préparatoires.
Séance 1: L'idée de liberté politique: une invention des Grecs
Ce sont les Grecs du Ve siècle av. J.C. qui inventent la politique en créant des cités "libres", à Athènes en particulier. Ils étaient convaincus que leur supériorité dans la guerre contre les Perses tenait à leur obéissance à des lois et au pouvoir de décision, non plus d'une élite de riches aristocrates, mais d'une assemblée de citoyens, qui ne comprenait cependant ni les esclaves, ni les femmes, ni les étrangers. La conscience de cette découverte fut dès l'origine très forte chez les philosophes, les auteurs tragiques et chez le premier historien, Hérodote.
Quand? Le jeudi 28 septembre 2017 à 19h
Où? Section du PCF Paris 12e, 56 rue du rendezvous
Métro: Nation ou Picpus
À VENIR
Séance 2: Les crises de la Démocratie Jeudi 05 octobre 2017 à 19h
Séance 3: L’idéal de la Liberté Jeudi 12 octobre 2017 à 19h